Sur la photo De droite à gauche : Pr Merlin Jean Louis, Directeur de la Recherche de l’ICL et Chef du service biopathologie ; Mme Blondeau Alicia, interne du service d’urologie du CHRU Nancy qui travaille avec le Pr Eschwège, Pr Eschwège, Mme Aude Herman, Responsable de la Recherche Clinique de l’ICL et Priscillia Tosti, chef de projet de la Cellule de Promotion des Essais cliniques
En quoi consiste ce projet ?
L’ICL nous dit “Les cancers de la vessie représentent la 5ème cause de cancer chez l’homme. Le pronostic de la maladie dépend étroitement de la précocité du diagnostic. Le diagnostic précoce évite des soins plus complexes et plus difficiles à supporter par le patient (ablation de la vessie, radiochimiothérapie ou encore chimiothérapie en cas de cancer métastatique). Par ailleurs, le diagnostic précoce peut éviter un surcoût pour l’Assurance Maladie que la maladie plus évoluée impose. Pour diagnostiquer ces cancers, l’étude des cellules présentes dans l’urine est la plus simple (cytologie urinaire). Cette technique a une bonne sensibilité pour la détection des cancers de la vessie de haut grade (cancers les plus agressifs) mais pas pour les cancers de bas grade (moins agressifs). Afin d’améliorer la sensibilité pour le diagnostic des tumeurs de bas grade, nous avons développé une méthode reposant sur l’analyse automatisée avec un système d’Intelligence Artificielle des cellules présentes dans l’urine (test Visiocyt®). Cette méthode qui a une sensibilité proche de 100% pour les cancers de bas grade détecte les cellules tumorales grâce à leur différence de structure comparée aux cellules saines. Néanmoins la spécificité du test pourrait être améliorée. Des études ont montré que le gène FGFR3 est muté dans les cancers de la vessie et notamment dans les tumeurs de bas grade. L’association du test Visiocyt® avec la recherche de mutation du gène FGFR3 permettrait d’améliorer la spécificité du test Visiocyt® seul. C’est l’objet de cette étude” #cancer #icl
Juin 2020
Des progrès contre le cancer de la vessie : l’avélumab améliore la survie globale des patients atteints d’un cancer avancé.